Qui ne préfère pas rouler lentement en marge de l’autoroute que stagner sur l’autoroute lève la main ?
Des heures de bouchons qui entraînent des pertes de temps (40’000 heures en 2022) dont les coûts économiques sont estimés à 1’180 millions de francs (chiffres de 2019) pour les routes nationales.
Une saturation du réseau qui perdure et au final des automobilistes qui changent régulièrement leur itinéraire pour s’engager sur le réseau secondaire, pensant aller plus vite.
Lorsque l’axe Nyon-Le Vengeron est saturé, ce phénomène est clairement observable dans les villages de la Côte. Un trafic routier de transit s’y déverse tous les jours.
Cette démarche est facilitée par les applications qui proposent parfois des circuits complexes sur le réseau secondaire, sans tenir compte des nombreuses nuisances provoquées.
Cette situation nuit de plus en plus à la qualité de vie dans ces villages, crée des ralentissements, perturbe la chaîne d’approvisionnement, mais surtout provoque de l’insécurité routière (concurrence exacerbée entre les modes de transport sur une chaussée réduite : automobiles, piétons, vélos…).
Garder ce trafic sur une autoroute adaptée permettra de décongestionner le réseau annexe, de redonner de la tranquillité aux régions affectées par le trafic de transit et, enfin, d’améliorer la sécurité de tous les usagers de la route.